Boston n’a laissé aucune chance aux Canucks

Sixième coupe Stanley de l'histoire des Bruins (Reuters)

Les Bruins sont allés emporter hier le septième match de la finale sur la glace des Canucks, blanchissant une nouvelle fois la puissante attaque canadienne, et inscrivant quatre buts, dont trois par le Québécois Patrice Bergeron (4-0). Un succès mérité pour l’équipe de Claude Julien, qui a largement dominé Vancouver dans la plupart des matchs de cette finale. Le système défensif de Claude Julien a complètement mis sous l’éteignoir les stars de Vancouver, les Sedins et Kesler en particulier. Tim Thomas fait un magnifique MVP. A noter que Boston est la première équipe de l’histoire à remporter trois game 7 pour s’offrir leur sixième Coupe. Les Bruins n’avaient pas remporté le trophée depuis 1972. Et l’avenir s’annonce radieux pour le club du Massachussets, qui compte sur une ossature jeune et sur les promesses de Tyler Seguin, tout en disposant d’un remplaçant tout trouvé pour Thomas quand il prendra sa retraite (Tuuka Rask) et du 9e choix de la prochaine draft, cadeau de Brian Burke dans l’échange pour Phil Kessel… Côté Vancouver, c’est l’heure de la remise en question, tant pour Roberto Luongo, nettement battu dans son duel avec Tim Thomas, et médiocre dans les games 6 et 7 que pour les attaquants, réduits au silence. Et l’été s’annonce compliqué, le salary cap va forcer le DG Mike Gillis à des choix difficiles. Kevin Bieksa et Christian Erhoff, deux des piliers de la défensive de Vancouver, seront difficiles à retenir. Les Canucks ont peut-être laissé passer leur chance, et la Coupe n’a toujours pas fait son retour au Canada, 18 ans après la victoire du Montréal de Patrick Roy…