Season preview: Colorado Avalanche
Western Conference – Northwest division
Les défauts de la jeunesse 

Acquis en retour de Stewart et Shattenkirk, Erik Johnson doit prouver avec l'Avalanche qu'il peut être le défenseur de concession que Saint Louis espérait quand les Blues l'ont repêché en première position.
Que vaut réellement l’Avalanche du Colorado? Une avant-dernière place dans la ligue, comme la saison dernière? Ou plutôt une place en séries, comme l’année précédente? A priori quand même, on sera plus proche de la première réponse que de la seconde. Certes, les joueurs du Colorado ont connue une saison terrible au niveau des blessures (Peter Mueller, Tomas Fleischman, Adam Foote on tous raté de longues séquences) l’an passé. Certes le talent des brillants centres Matt Duchene et Paul Statsny et de l’ailier vétéran Milan Hejduk est indéniable. Mais la franchise de Denver ne pourra se reposer uniquement sur l’attaque, certes intéressante avec le trio cité au-dessus, l’arrivée probable de la recrue Gabriel Landeskog ou la présence de David Jones (27 buts tout de même l’an dernier) et Peter Mueller. Car défensivement, l’équipe de Joe Sacco manque tout simplement de talent. Seul Erik Johnson, obtenu l’an dernier de Saint-Louis, a l’étoffe pour jouer sur une première paire de défenseurs. John Michael Liles a fait ses valises pour Toronto, et Adam Foote a pris une retraite bien méritée. Autant dire que la pire défensive du circuit l’an dernier risque bien de s’être encore affaiblie. Kyle Quincey devrait revenir en meilleure santé après une opération de l’épaule, et Sherman a signé le solide Jan Hejda. Mais Shane O’Brien, l’autre signature défensive, est un joueur limité, tout comme l’ancien montréalais Ryan O’Byrne. Même chose pour Kyle Cumiskey et Matt Hunwick. Une défensive faiblarde, donc, qui aura pour tâche de protéger un duo de gardiens sur lesquels pèsent beaucoup d’interrogations. Semyon Varlamov a coûté très cher au DG Greg Sherman, mais c’est un pari, car le Russe n’a pas encore montré sur la durée qu’il avait ce qu’il fallait pour faire un vrai numéro 1 dans la ligue. Le prix payé par Sherman (Un premier choix de repêchage en 2012, et un deuxième choix en 2012 ou 2013) lui rajoute en outre une sacrée dose de pression. Quant à sa doublure, Jean-Sébastien Giguère, il sort de deux saisons pour le moins médiocres à Toronto, et a régulièrement connu des problèmes de blessures. La saison s’annonce donc compliquée pour l’Avalanche, qui connaît en outre depuis plusieurs saisons de grosses difficultés en unités spéciales. Là encore, les départs de Foote et Liles risquent de faire mal.
L’an dernier:
14e de la conférence Ouest avec 68 points, et avant-dernier de la ligue, non qualifié pour les play-offs. Meilleur pointeur: Matt Duchene (67 points). Meilleurs buteurs: Matt Duchene et David Jones (27 buts).
Le joueur à suivre: Semyon Varlamov
Beaucoup de gardiens commencent la saison avec la pression cette saison dans la ligue. Et Semyon Varlamov fait partie des plus attendus. Acquis des Capitals pour un tarif exorbitant, le gardien russe va devoir se montrer convaincant pour justifier cet investissement. Dans une équipe de Washington qui a connu des hauts et des bas l’an dernier, Varlamov affichait des statistiques tout juste correctes de 11-9-5, avec en revanche deux blanchissages et une excellente moyenne de 2,23 buts encaissés par match, la cinquième meilleur performance d’un gardien ayant disputé au moins 25 parties. Il n’a par contre pas vraiment fait des étincelles en séries ces dernières saisons. Dans un club qui n’a plus aligné de starter de premier plan depuis le départ de Patrick Roy à part il y a deux ans quand Chad Anderson a connu une saison miraculeuse, tous les regards seront braqués sur le jeune Russe.
La relève: Landeskog directement dans le grand bain?
Il est annoncé comme le joueur le plus NHL ready du dernier repêchage. L’ailier suédois des Kitchener Rangers semble en avance sur ses camarades de promotion sur le plan physique et joue déjà un hockey two way très mature. Sauf catastrophe, il sera dans l’alignement de l’Avalanche pour le début de la saison. Le reste de la relève du club de Denver est plutôt intéressant, avec le gardien Calvin Pickard, le talentueux centre canadien Joey Hishon et l’autre premier choix du dernier repêchage, le robuste défenseur Duncan Siemens.
Le pronostic de TPPQB
« Pour Colorado, tout se jouera sur la progression des jeunes de l’équipe. L’Avalanche a beaucoup de qualités en attaque, mais manque un peu de maturité. A la bleue, en revanche, trop peu de talent à part Erik Johnson pour être compétitif. Sauf miracle, l’Avalanche ne reverra pas les séries, et devrait terminer entre la 10e et la 12e place de sa Conférence. »