NHL: le lockout est terminé

Gary Bettman (NHL) et Donald Fehr (NHLPA) ont fini par trouver un accord pour sauver la saison.
Enfin. Après 113 jours de lockout, l’association des joueurs (NHLPA) et la NHL sont parvenues à un accord de principe sur la convention collective (CBA). Un accord qui permettra à la saison 2012-2013 (surtout 2013, en fait) de ne pas être annulée. TPPQB avait délibérément choisi de ne pas rendre compte des négociations, à la fois pour ne pas contribuer à la médiatisation de ce conflit ridicule entre millionaires (joueurs) et milliardaires (propriétaires), et parce que nous n’aurions rien pu apporter de plus que les médias canadiens sur le sujet. Mais un deal a fini par intervenir, pour une nouvelle convention de 10 ans, révisable au bout de 8, ce qui permettra une saison de 48 ou 50 matchs.
Un plafond salarial fixé à 64,3M$ dès 2013-2014
Dans le détail, ce sont évidemment les joueurs qui font les plus grosses concessions, le plafond salarial descendant à 64,3 M$ dès la saison 2013-2014 (plancher à 44M$), contre 70,2 M$ cette année. Pour y parvenir, les franchises auront deux clauses d’amnistie (buyout), qui leur permettront de racheter deux contrats sans qu’ils ne comptent dans la masse salariale. Dans l’hypothèse où un club comme Montréal jouerait cette carte, il pourrait par exemple se débarasser du contrat de Scott Gomez et de celui de Tomas Kaberle, soit une économie de 11,6M$. Les contrats ne pourront désormais plus excéder 7 ans, 8 ans pour un joueur autonome (UFA). Au total, les joueurs ne toucheront plus 57%, mais 50% des revenus. Pour compenser la baisse sur les contrats existants, 300 M$ ont été attribués par la ligue en compensation. D’une année à l’autre, les salaires ne pourront pas varier de plus de 35% dans un même contrat. Les joueurs ont en revanche négocié un nouveau système de retraites, beaucoup plus favorable que ce qui avait été proposé par la ligue. Autre modification d’importance, le système de la loterie de la draft sera revu. Chacune des 14 franchises éliminées des playoffs auront une chance de repêcher numéro 1, même si un système favorisant les équipes les moins bien classées sera maintenues. Il n’y aura plus de limite du nombre de places potentiellement gagnées à la loterie. Le partage des revenus entre les franchises de la ligue grimpera à 200M$.