Lexique
Petit lexique du hockey NHL
Dans ce blog, vous aurez sans doute remarqué que je n’hésite pas à employer des termes anglais. Des termes qui n’ont pas toujours de traduction efficace en français, à moins de recourir au québécois. Or, je ne suis pas Québécois, et ce blog s’adresse en priorité aux Français, qui ne connaissent pas forcément les subtilités linguistiques de nos cousins nord-américains. Voici donc un petit lexique, que j’enrichirai au fur et à mesure de l’écriture du temps, pour éviter d’avoir à réexpliquer à chaque article la signification de tel ou tel mot.
A
AHL (American Hockey League):La principale ligue de développement de la NHL. Elle compte 30 équipes, et le vainqueur de ses play-offs est récompensé par la Calder Cup.
Asset: Atout, valeur. Un asset est un élément dont dispose un GM qui revêt une certaine valeur. Il peut s’agir de joueurs, de choix de repêchages ou de prospects. On dit qu’un bon GM doit exceller dans l’asset management (la gestion des assets).
B
Backup: Remplaçant. Se dit surtout à propos du gardien de but numéro 2.
Beantown: Boston
Blue chip, ou Blue-chipper: Jeune joueur de talent particulièrement prometteur.
Blueliner: Défenseur.
Bolts: Surnom des joueurs du Lightning de Tampa Bay.
Bottom 6: Les deux derniers trios d’un alignement. Le plus souvent, ce sont des joueurs chargés de missions défensives, ou d’apporter de la robustesse.
Bottom feeder: Équipe de bas de tableau.
Buds: Surnom des Maple Leafs de Toronto.
Bust: Joueur qui ne n’est pas développé comme espéré. Se dit en particulier des jeunes espoirs. Certains busts sont restés célèbres, comme Alexandre Daigle (repêché n°1 de la draft 1993 par les Senators d’Ottawa), Jason Bonsignore (repêché n°4 de la draft 1994 par Oilers d’Edmonton) ou Doug Wickenheiser (Repêché n°1 de la draft 1980 par le Canadien de Montréal).
C
Calder trophy: Trophée remis au meilleur rookie de la ligue après un vote de la PHWA. Ce trophée porte le nom de Franck Calder, président de la NHL de 1917 à 1943. Il est attribué depuis 1937. C’est Toronto qui a remporté le plus de fois cette récompense (9 joueurs primés), devant Boston, les Rangers et Chicago (8 chacun).
Cap floor: La fourchette des salaires autorisés par franchise ne doit pas excéder un somme fixée, mais elle ne doit pas non plus descendre en dessous d’une autre somme, le plancher salarial, aka le cap floor.
Cap space: L’argent disponible dans la masse salariale pour ajouter de nouveaux joueurs à une franchise. C’est une donnée très importante dans la ligue aujourd’hui, car cette marge de manœuvre conditionne les joueurs que vous pouvez obtenir lors d’un échange.
Checking line: Ligne chargée de mission défensives. La tendance est toutefois à leur disparition, les entraîneurs préférant disposer de trois, voire quatre lignes capables à la fois d’être responsable défensivement et dangereuses offensivement.
CHL (Canadian Hockey League): La ligue canadienne de hockey junior majeur, qui chapeaute la LHJMQ, l’OHL et la WHL. Un tournoi oppose les meilleures équipes des trois ligues et le vainqueur remporte la coupe Mémorial. C’est le plus haut niveau junior et amateur du hockey.
Clarence Campbell’s bowl: Trophée remis au champion de la conférence Ouest, après la finale de conférence.
Collective Bargaining Agreement (CBA): La convention collective qui régit la NHL. Elle a été renouvelée début 2013 et sera valable dix ans (avec une option pour en sortir au bout de huit ans).
Commissioner: Le patron de la ligue. Pour la NHL, c’est Gary Bettman, un Américain passé par la NBA avant de rejoindre le monde du hockey.
Patrick Roy
Conn Smythe Trophy: Trophée remis au meilleur joueur des séries depuis 1965. Le vainqueur est élu par la PHWA. Le trophée porte le nom de Conn Smythe, ancien propriétaire, GM et coach des Maple Leafs. Patrick Roy (Montréal et Colorado) est, avec trois victoires, le joueur le plus récompensé par cet honneur. Seuls sept joueurs non Canadiens ont été récompensés du trophée, Brian Leetch (USA) étant le premier à briser l’hégémonie en 1994. Nicklas Lidström (Suède) a été le premier Européen à le remporter en 2002. Par équipe, c’est Montréal qui a remporté le plus de Conn Smythe (9) devant Detroit (5).
Contender: Equipe qui fait partie des favoris objectifs pour la Coupe Stanley.
Core: Le noyau d’une équipe, ses joueurs les plus importants.
D
Dynastie: Une équipe qui a enchaîné plusieurs victoires en Stanley Cup.
Draft: Le repêchage annuel des meilleurs amateurs.
E
Enforcer: Egalement appelé goon, ou tough guy, c’est un joueur qui est là pour protéger les meilleurs joueurs de son équipe en intimidant l’adversaire. Pour cela, il est régulièrement amené à se battre. Ce rôle traditionnel semble toutefois en train de disparaître.
F
Farm team: Club école au Québec. Il s’agit d’une équipe où les jeunes joueurs d’une organisation se développent et se préparent à accéder au niveau NHL. Ce sont, d’une certaine façon, les équipes réserves de nos clubs européens, à la différence près qu’il ne s’agit pas du même club, simplement d’une équipe affiliée. Le premier niveau des farm teams joue au niveau AHL.
First-liner: Joueur de premier trio. Il est supposé être doté de grandes qualités offensives.
Franchise: Club de sport nord américain.
Franchise player: Joueur sur lequel on peut baser la construction d’une équipe.
Front Office: L’équipe dirigeante d’une franchise.
G
Gamebreaker: Joueur disposant des qualités pour faire la différence et retourner à lui seul le sort d’un match. On parle aussi de gamebreaking skills.
General Manager ou GM: Directeur gérant ou DG en québécois. Le patron sportif de l’équipe, l’équivalent du directeur sportif dans les clubs de football européen. C’est lui qui prend la décision de recruter ou d’échanger tel ou tel joueur, lui qui négocie les contrats, lui qui choisit les entraîneurs, et peut les remercier. Le DG ne s’occupe en revanche pas des aspects marketing et administratifs, il ne gère que l’aspect sportif et est sous l’autorité du président et/ou du propriétaire de l’équipe. C’est la fonction centrale dans la construction d’une équipe performante, car c’est lui qui prend toutes les décisions. Les grands GM ont fait et défait les dynasties les plus prestigieuses de l’histoire de la ligue. Les plus grands DG de tous les temps sont sans doute deux patrons du Canadien, le légendaire Franck J. Selke, qui a construit tout le système des farm clubs, donnant ainsi au CH une avance considérable dans les années 50-60, et Sam Pollock, autre patron du Canadien, qui avait compris avant tout le monde l’importance du repêchage, et a réussi quelques coups fumants dans l’art délicat des trades.
Generational talent: Terme qui s’applique aux joueurs les plus talentueux de leur époque. Il s’agit vraiment de la crème de la crème, guère plus de deux par décennie. Dans une définition restrictive, on en compte très peu: Howie Morentz, Maurice Richard, Doug Harvey, Gordie Howe, Bobby Orr, Guy Lafleur, Wayne Gretzky, Mario Lemieux, et peut-être aujourd’hui Sidney Crosby et Connor McDavid. Une liste subjective qui prête forcément à discussion.
Grit: Littéralement, gravillon. Qualité d’être tenace, opiniâtre, accrocheur, gênant pour l’adversaire, agressif dans le bon sens du terme, courageux. D’où l’adjectif gritty. De façon imagée, on parle aussi de sandpaper, littéralement papier de verre.
H
Habs: Surnom des joueurs des Canadiens de Montréal
Hart Trophy: De son vrai nom Hart memorial trophy. Il récompense le most valuable player de la ligue, le joueur le plus utile à son équipe, élu par les journalistes de la Professional Hockey Writers Association. C’est sans doute la plus prestigieuse récompense individuelle du hockey. C’est bien entendu Wayne Gretzky qui est le recordman en la matière avec neuf victoires. Cette récompense existe depuis 1924.
Hockey IQ: Egalement appelé hockey sense, c’est la capacité à comprendre le jeu.
I
Injury prone: Se dit d’un joueur jugé fragile, sujet aux blessures à répétition.
L

Franck Boucher
Lady Byng Trophy: Trophée qui récompense le joueur dont la sportivité a été la plus marquante, tout en jouant à un haut niveau de performance. Le Lady Byng doit son nom à la femme du vicomte Byng de Vimy, ancien gouverneur général du Canada dans les années 20. Il est attribué depuis 1925, et le vainqueur est désormais élu par la PHWA. C’est le centre des Rangers, Franck Boucher qui détient le plus de trophées avec sept récompenses.
Lineup: Alignement. Starting lineup: équipe de départ.
LHJMQ (Ligue de Hockey junior majeur du Québec): La ligue junior majeur du Québec et des Provinces Maritimes ( New Brunswick, Nova Scotia et Prince Edward Island).
Lock-out: Cessation d’activité de la ligue pendant une période donnée en réponse à un conflit collectif. Le dernier lock-out date de 2012, et a duré quatre mois.
M
Masterton trophy: Attribué depuis 1968, le Masterton récompense la persévérance et le dévouement au hockey. Il est souvent accordé par la PHWA à des joueurs ayant surmonté des blessures graves ou des maladies. Le nom vient de Bill Masterton, un joueur des Minnesota North Stars mort de blessures reçues lors d’un match.
Mock draft: Exercice où l’on essaie de prédire le résultat de la draft.
Momentum: Notion difficilement traduisible. Il s’agit de l’élan, de la dynamique d’un match. On peut également parler d’ascendant psychologique.
N
NHL-ready: Prêt à jouer dans la NHL.
Norris trophy: De son vrai nom James Norris memorial trophy, c’est le trophée remis au meilleur défenseur de la ligue. Il porte le nom d’un ancien propriétaire des Red Wings de Detroit. Le recordman est bien évidemment Bobby Orr (Boston), qui l’a remporté huit fois, suivi de Nicklas Lidström (Detroit) et de Doug Harvey (Montréal), qui comptent sept victoires chacun. Ce sont les journalistes de la Professional Hockey Writers Association qui élisent le vainqueur chaque année, et ce depuis 1954.
O
OHL (Ontario Hockey League): La ligue de hockey junior majeur de l’Ontario.
On the road: A l’extérieur

Jim Carey
One year wonder: Littéralement, « merveille d’une seule saison ». Se dit d’un joueur qui a réalisé une saison exceptionnelle sans jamais réellement confirmer. Les exemples abondent, le plus souvent cité étant celui de Jim Carey, gardien des Capitals de Washington, qui réalisa une saison brillante en 1995-1996, saison qui lui valut le trophée Vezina de meilleur gardien. Echangé ensuite à Boston, il y perdit complètement sa confiance. Entre Beantown et Saint Louis, où il fut ensuite échangé, il ne disputa que 33 petits matchs avant de voir sa carrière NHL se terminer.
Overall: Parmi tous les joueurs disponibles (pour un repêchage), parmi toutes les équipes engagées.
P
Papillon (Butterfly): Technique de gardien de but consistant à tomber à genou en écartant les jambes de façon à occuper un maximum d’espace dans la cage.
Penalty Kill (PK): Période de désavantage numérique infligé à une équipe pour avoir écopé d’une pénalité.
Playmaker: Joueur créatif qui construit les actions. Un rôle un peu similaire à celui de meneur de jeu dans le football ou dans le basket.
Plus/Minus (+/-): Statistique qui recense tous les buts marqués ou encaissés par une équipe quand un joueur donné est sur la glace, PP ou PK excepté. Une donnée assez contestée, car il s’agit plus d’une statistique d’équipe qu’individuelle.
Powerplay (PP): Avantage numérique donné à une équipe après que l’autre équipe a écopé d’une pénalité.

Cam Neely
Power Forward: Attaquant robuste et ne rechignant pas à s’impliquer physiquement, voire à jeter les gants. Le power forward typique est aussi efficace pour marquer que pour infliger de grosses mises en échec à ses adversaires. C’est aussi un joueur qui n’hésite pas à aller « dans le trafic », devant la cage, pour gêner la visibilité du gardien, et dévier les lancers de près. Il existe évidemment différents types de power forwards, plus ou moins buteurs, plus ou moins agressifs. On peut, par exemple, citer des joueurs comme Milan Lucic (Boston), Todd Bertuzzi (Detroit), même s’il a beaucoup décliné, Dustin Brown (Los Angeles), ou Jarome Iginla (Calgary). L’archétype du power forward étant bien entendu l’ancien Bruin Cam Neely, membre du Hall of Fame.
Powerplay Quarterback: Le meneur de jeu d’une équipe sur l’avantage numérique. Il s’agit le plus souvent d’un défenseur à l’aise pour faire des passes et/ou déclencher un gros tir de la bleue. Ce sont des joueurs très à l’aise sur le plan technique, et dotés d’une superbe lecture du jeu et de beaucoup de sang-froid. Le terme quarterback est bien évidemment emprunté au football américain, où le « qb » est le joueur qui distribue les passes vers les attaquants. Exemple de power play quarterbacks: Andrei Markov (Montréal), Erik Karlsson (Ottawa), Kevin Shattenkirk (St. Louis).
President’s trophy: Trophée remis à l’équipe qui a accumulé le plus de points en saison régulière.
Prince of Wales Trophy: Trophée remis au champion de la conférence Est, après la finale de conférence.
Professional Hockey Writers Association (PHWA): L’association des journalistes couvrant la NHL. Elle a été fondée en 1967 et compte aujourd’hui 180 votants. Son président est Kevin Allen, du quotidien USA Today.
Prospect: Jeune espoir.
Puck: La rondelle en Québécois, le palet de notre côté de l’Atlantique.
Puck moving Defenseman (PMD): Défenseur capable de transporter le puck et d’impulser l’action. Ce sont des joueurs qui doivent être à la fois d’excellents patineurs, et de bons manieurs de puck.
R
Raw: Brut, encore limité sur un plan technique.
Restricted Free Agent (RFA): Joueur dont le contrat est arrivé à échéance, mais dont l’équipe détient encore les droits. Il ne peut négocier qu’avec cette équipe.
Road game: Match à l’extérieur.
Road trip: Série de matchs à l’extérieur consécutifs.
Rookie: Joueur qui dispute sa première année dans la ligue. Un joueur peut aspirer au trophée de meilleur rookie de l’année (le trophée Calder) à condition de ne pas avoir disputé plus de 25 parties en carrière au ni d’avoir joué dans la NHL pendant les deux saisons précédentes. De plus un joueur ne doit pas avoir atteint l’âge de 26 ans au 15 septembre de sa saison d’admissibilité. Il ne doit pas non plus avoir joué plus de six matchs lors de chacune des deux précédentes saisons dans toute ligue professionnelle importante. Un joueur disputant sa deuxième saison peut donc techniquement concourir. Les règles d’admissibilité ont été modifiées en 1990 suite à la victoire du Russe Sergei Makarov, âgé de 31 ans, mais qui démarrait cette année là sa première saison dans la NHL après avoir effectué toute sa carrière en Union Soviétique.
S
Salary cap: Le plafond salarial. Les équipes de la ligue ne peuvent dépasser une certaine somme pour leur masse salariale consacrée aux joueurs. L’idée est de permettre une plus grande équité entre les équipes. La masse salariale est également encadrée par un seuil minimu, le cap floor. La valeur du cap est indexée sur les résultats de la Ligue. Contrairement à ce qui se passe en NBA ou en NFL, le plafond NHL est un hard cap, c’est-à-dire qu’il n’autorise aucune exception. Toute équipe au-dessus du cap ceiling, ou en dessous du cap floor est censée déclarer forfait pour tous les matchs où elle ne peut être en conformité avec la règle. Mis en place suite au lock-out de 2004, le cap était alors fixé à 39M$. Avec les bons résultats économiques de la ligue, il atteint aujourd’hui les 75 M$, avec un cap floor à 55,4M$, ce qui ne va pas sans poser de graves problèmes aux franchises les moins rentables.
Scouting staff: L’équipe chargé d’observer les joueurs. C’est généralement un terme qui s’applique au observateurs des jeunes joueurs en prévision de la draft (amateurs scouting), mais les franchises NHL disposent également de pro scouts, chargés d’observer les autres équipes de la ligue pour préparer le recrutement d’agent libre ou évaluer les talents pour un éventuel trade.
Second liner: Joueur de deuxième trio. Ce sont des joueurs dont on attend une contribution offensive, mais qui ne sont pas suffisamment doués ou réguliers pour figurer sur le premier trio.
Secondary scoring: Pour être efficace sur la durée, une équipe ne peut se reposer sur deux trios offensifs, même brillantissimes. L’équipe a besoin d’autres contributeurs offensifs, qui apportent alors le secondary scoring.
Selke Trophy: Trophée remis depuis 1978 par la PHWA au meilleur attaquant défensif de la ligue. Vainqueur des quatre premiers trophées, Bob Gainey (Montréal) est le recordman. Montréal et Detroit ont chacun remporté sept Selke. Le nom du trophée vient de Frank J. Selke, mythique GM de Montréal.
Skills: aptitudes. En l’occurrence, le terme recouvre le plus souvent les aptitudes techniques, mais il peut aussi être appliqué aux qualités physiques. Un joueur skilled est un joueur doué, talentueux.
Slot: L’enclave en Québécois. La zone qui se situe devant le filet, et dans laquelle il faut se placer pour gêner la vision du gardien et marquer en déviation.
Sniper: Tireur d’élite, buteur extrêmement adroit et précis.
Sophomore slump: La « guigne de la deuxième année » pour les Québécois. Le terme sophomore, emprunté au vocabulaire universitaire, désigne un joueur qui dispute sa deuxième saison dans la ligne. Ces joueurs connaissent régulièrement des difficultés à réitérer leurs bonnes performances de la saison précédente, du fait des attentes, d’un certain relâchement, ou d’un surcroît d’attention de la part des défenses adverses.
South of the border: Aux États-Unis.
Slump: Période où un joueur ne produit pas de points ou de buts. Plus généralement, période où le joueur est en difficulté.
Stanley Cup: Surnommé The Holy Grail (Le Saint Graal) ou Lord Stanley’s Mug (La tasse de Lord Stanley). Le trophée ultime du hockey nord américain et sans doute mondial. Elle est accordée à l’équipe qui remporte les play-offs. Les noms des joueurs, du coaching staff, du management et du personnel du club vainqueur sont gravés chaque année sur la Coupe ce qui explique son « embonpoint. » Les membres de l’équipe championne ont tous le droit de l’emmener chez eux pendant l’été. C’est le plus ancien trophée du sport professionnel nord-américain. L’équipe qui a remporté le plus de Coupes Stanley est le Canadien de Montréal, avec 24 Coupes, devant les Toronto Maple Leafs (13 coupes) et les Red Wings de Detroit (11 Coupes). Les Leafs sont l’équipe qui a disputé le plus de saisons consécutives dans la Ligue sans remporter la Coupe (50 saisons à ce jour, la dernière victoire de Toronto remonte à la saison 1967. Treize des trente-et-une équipes de la Ligue n’ont jamais remporté le trophée. La Coupe n’a plus été remportée par une équipe canadienne depuis 1993 et la victoire du Canadien sur les Kings de Wayne Gretzky.
Starter: Titulaire.
Steal: Littéralement, vol. Un steal, est un échange particulièrement favorable à l’une des deux équipes. Beaucoup sont restés dans les mémoires. On peut ainsi parler de l’échange qui envoya Phil Esposito au Bruins de Boston en compagnie de Ken Hodge et Fred Stanfield en retour de Pit Martin, Jack Norris et Gille Marotte. Bon joueur avant l’échange, Esposito devint l’une des plus grandes vedettes de la ligue à Boston. On peut également citer l’échange qui envoya Patrick Roy de Montréal à Colorado contre plusieurs joueurs qui ne s’imposèrent pas sur la durée avec le Canadien (Kovalenko, Thibault, et, à un degré moindre, Rucinsky). Un steal peut également désigner un joueur repêché tard dans la draft, et qui devient ensuite un très bon joueur, voire une star. Detroit s’est fait une spécialité de ces bonnes affaires. Trois des plus grandes vedettes des Wings ont ainsi été repêchées loin du premier tour (Lidström 53e, Zetterberg 210e et Datsyuk 171e overall). Parmi les joueurs en activité, Andrei Markov (162e en 1998), Henrik Lundqvist (205e en 2000) ou Mark Stone (178e en 2010).
Sweep: Littéralement, un coup de balai. Se dit d’une série éliminatoire remportée par quatre victoires à zéro.
T
Ted Lindsay award: Ce trophée, nommé en l’honneur de l’ancien attaquant des Red Wings, Ted Lindsay, est remis au meilleur joueur de la ligue selon ses pairs. Il était appelé trophée Lester B. Pearson en l’honneur de l’ancien Premier ministre canadien et prix Nobel de la Paix 1957. C’est Wayne Gretzky qui détient le record avec cinq trophées.
Top 6 : Les six meilleurs attaquants, les deux premiers trios, qui constituent traditionnellement l’essentiel de la force de frappe offensive d’une équipe.
Trade: échange de joueurs ou de choix de draft.
Two-way: Un joueur two-way est un joueur capable d’exceller dans les aspects offensifs et défensifs du jeu.
U
Untradeable: Se dit d’un joueur dont on estime qu’il est quasiment impossible qu’il soit échangé du fait de sa valeur ou de son manque de valeur, voire de question contractuelles.
Unrestricted Free Agent (UFA): Agent libre sans restriction. Joueur ayant écoulé l’intégralité de son contrat, et dont les droits n’appartiennent plus à sa franchise.
Upgrade: Amélioration.
W
Waivers: Littéralement: renonciations. Les waivers sont un dispositif mis en place par la ligue pour réguler les mouvements de joueurs entre le club NHL et sa filiale AHL. Lorsqu’un joueur établi de la NHL doit être rétrogradé, il est placé sur une liste. Chaque autre franchise peut alors le réclamer et l’intégrer à son effectif NHL. L’ordre de priorité est déterminé en fonction du classement. Si personne ne réclame le joueur, il est assigné à l’équipe filiale. En anglais, he’s cleared waivers. Si la franchise veut rappeler ce joueur au niveau NHL, il doit à nouveau passer par les waivers, baptisés cette-fois re-entry waivers. La procédure est exactement la même, si ce n’est que si une équipe le réclame, elle ne devra payer que la moitié de son salaire, l’autre étant assumée par sa franchise originelle. Si un joueur est réclamé, la franchise qui le perd est dédommagée par une somme d’argent qui est fonction du poste et de l’expérience du joueur en question dans la ligue. Le règlement est particulièrement subtil et comporte de nombreuses exception. Si vous souhaitez en savoir plus, visitez cette page.
WHL (Western Hockey League): La ligue de junior majeure de l’Ouest canadien (Alberta, Manitoba, Colombie Britannique et Saskatchewan), qui accueille également cinq équipes américaines.