Season preview 2017-2018 : Minnesota Wild
Western Conference – Central division
Au rayon
des déceptions

Devan Dubnyk a été moins étincelant l’an dernier que lors de sa première saison avec Minnesota, mais il s’est solidement installé dans le top 10 des gardiens de la ligue
Le titre aurait tout aussi bien pu s’écrire « Oreillons, des déceptions », tant la seconde épidémie de cette maladie, d’ordinaire infantile, à traverser la NHL en quelques années aura encore une fois coûté cher à la franchise du Minnesota. Quand le virus a frappé le vestiaire à la fin du mois de février, l’équipe dominait la division dans un mano a mano de haute volée avec Chicago. Et Bruce Boudreau se dirigeait tout droit vers un neuvième titre de division en 10 saisons complètes à la tête d’une formation de NHL. Et certes pas le plus facile, tant la division Centrale, trustée par la dynastie moderne des Blackhawks, est truffée de bonnes équipes. Les « Mumpets » ne furent que trois cette année (Parisé, Pominville et le coach assistant Scott Stevens) et regagnèrent rapidement l’équipe après quelques jours de quarantaine. Mais le timing de la maladie, qui coïncidait avec le début de la portion la plus ardue du calendrier du Wild (20 matches en 35 jours) a été le grain de sable dans la machine si bien huilée par « Gabby » Boudreau. Après cela, l’attaque s’est mise à marquer un peu moins, la défense est devenue un peu plus poreuse et le gardien Dubnyk, mal secondé par Kuemper, a commencé à fatiguer… En deux mots, le Wild est passé du statut de puissance de la Ligue à équipe de playoffs parmi les autres, sans parvenir à enrayer la spirale négative à temps pour le début des éliminatoires. Et cette fois, il n’y aura pas eu besoin d’attendre Chicago pour envoyer les joueurs vider leurs casiers, puisque les Blues de St. Louis se sont chargés du Wild dès la première ronde en 5 petits matches. D’aucuns préfèreront accuser la méthode Boudreau plutôt que la mystérieuse épidémie en train de rentrer dans la – ou plutôt, le bouillon de – culture de la NHL. Au crédit de ces mauvaises langues, le Wild a connu le même destin que les équipes précédemment entraînées par le vainqueur 2008 du trophée Jack Adams, les Capitals et les Ducks : une sortie prématurée des playoffs après une saison régulière brillante.
Malgré tout, Minnesota a brillamment décroché sa cinquième qualification consécutive pour les séries, une prouesse que seuls Chicago et St. Louis ont également réussie ces dernières années dans la division Centrale. Au passage, les 106 points et 49 victoires récoltés pour la première saison de Boudreau derrière le banc du Wild constituent de nouveaux records d’équipe. Sous son aile, tous les vingtenaires appelés à constituer le noyau de la formation pour ces prochaines années ont connu leur meilleure saison offensive. Si l’exemple le plus flagrant vient du Finlandais Mikael Granlund, ses coéquipiers Charlie Coyle, Nino Niederreiter, Jason Zucker, Jared Spurgeon, Matt Dumba et Jonas Brodin ont tous amélioré significativement leur production. Et parmi les vétérans, le nouveau venu Eric Staal, sur la pente descendante depuis 5 ans, a signé sa meilleure saison depuis 2011-2012. Au niveau collectif, ces statistiques se sont traduites par la 2e meilleure attaque de la Ligue pour Minnesota (3,21 buts par match), derrière les seuls Penguins de Pittsburgh, vainqueurs de leur seconde Coupe Stanley d’affilée. 2e également au différentiel de buts, 5e au nombre de points, 7e en défense (2,51 buts encaissés par match), 8e en infériorité numérique (82,9 %), 9e en supériorité numérique (21 %), 10e au nombre de tirs (30,8 tirs par match) et 11e au nombre de tirs subis (29,6 par match), toutes les statistiques mettent en évidence une équipe dominante s’affichant parmi les puissances de la Ligue.
Un noyau intact, beaucoup de mouvement dans le reste de l’alignement
Ce qui ne fait qu’alimenter un peu plus les regrets des partisans, qui ont de plus vu leur bête noire, Chicago, se faire balayer par Nashville dès la première ronde. Tout le monde a bien conscience, le DG Chuck Fletcher le premier, qu’une telle occasion ne se répétera pas indéfiniment. Et dès cet été, entre le plafond salarial et le repêchage d’expansion, il a fallu faire preuve de créativité pour conserver le noyau de l’équipe intact. Un défi relevé avec brio par celui qui n’est que le second DG de l’histoire de la franchise. Pour cela, il a fallu néanmoins sacrifier Erik Haula, qui pilotait avec brio le troisième trio, Alex Tuch, le choix de première ronde de l’équipe en 2014, ainsi que Marco Scandella et Jason Pominville. Les deux premiers sont partis à Las Vegas, l’un choisi par les Golden Knights au repêchage, l’autre échangé pour éviter que la franchise du Nevada ne jette son dévolu sur Staal ou Dumba. Les deux derniers sont quant à eux victimes du plafond salarial. Malgré une bonne saison pour un ailier de troisième trio (47 points), le salaire de Pominville n’était plus en adéquation avec son rôle dans l’équipe. Quant à Scandella, il paye une saison plus compliquée. Devant choisir entre Dumba et lui pour compléter son top 4 derrière l’indiscutable trio Suter-Spurgeon-Brodin, le Wild a préféré miser sur le jeune quart-arrière au tir dévastateur. En plus de ces départs quelque peu contraints, Fletcher a laissé filer Darcy Kuemper, son décevant back-up (90,2 % d’arrêts, 3,13 buts encaissés par match), les sixième et septième défenseurs Christian Folin et Nate Prosser, les attaquants de soutien Tyler Gravoac et Jordan Schroeder, ainsi que les deux joueurs acquis pour renforcer l’équipe à la date limite des transactions, Martin Hanzal et Ryan White.
Du côté des arrivées, les têtes d’affiche sont Marcus Foligno et Tyler Ennis, les deux joueurs acquis des Sabres de Buffalo en échange de Scandella et Pominville. Autre recrue notable, Matt Cullen effectue un second come back dans sa région de naissance. A 40 ans (mais plus toutes ses dents !), il revient de Pittsburgh auréolé du statut de double tenant du titre de la Coupe Stanley. A noter qu’il retrouvera en Eric Staal un ancien coéquipier avec qui il avait glané se première bague de championnat en 2006. En défense, le vétéran Kyle Quincey devrait également obtenir une place sur l’alignement partant. Les autres recrues sont des NHL-AHL tweeners : les attaquants Landon Ferraro, Cal O’Reilly et Kyle Rau ainsi que le défenseur Ryan Murphy, qui, à 24 ans, a encore une chance d’exploiter un peu mieux le potentiel qui lui avait permis d’être le 12e choix du repêchage en 2011. Enfin, le gardien suédois Niklas Svedberg a été rapatreié de KHL pour concurrencer Alex Stalock pour le poste de gardien remplaçant.
La défense reste un point fort
Bruce Boudreau a beau être un entraîneur talentueux pour tirer tout le potentiel offensif de son équipe, l’ADN du Wild, savamment façonné pendant les huit premières saisons de la franchise sous la férule de Jacques Lemaire, reste la défense. Et malgré le départ de Scandella, la défense 2017-2018 continuera de s’appuyer sur un top 4 talentueux. Une défense toujours emmenée par la paire Suter-Spurgeon, auteure de 19 buts et 78 points, équitablement répartis entre les deux joueurs. Boudreau a réussi à faire baisser le temps de glace du stakhanoviste Ryan Suter de plus d’1 min 30 par match (26 min 55s de moyenne contre 28 min 36s la saison précédente). A ses côtés, le petit mais très talentueux Jared Spurgeon n’est plus un secret bien gardé. Contrairement à son partenaire, il a vu son temps de glace augmenter d’1 min 20, pour atteindre une moyenne de 24 min par match. La seconde paire sera composée par Jonas Brodin, dont la bonne saison a été limitée à 68 matches en raison d’un doigt cassé, et Matt Dumba. Ce dernier a pris du galon sous la houlette de Boudreau, qui lui a confié un temps de glace de top 4 à part entière (20 min 19s de moyenne), là où Yeo le cantonnait jusque là à la troisième paire et à l’avantage numérique. Une troisième paire qui devrait être composée cette saison du nouveau venu, le vétéran Kyle Quincey, et du jeune Suédois Gustav Olofsson, qui profite des départs de Scandella, Folin et Prosser pour grimper dans la hiérarchie. L’offensif Mike Reilly et la recrue Ryan Murphy lui disputeront le poste, tandis que le jeune Carson Soucy, repêché en 2013 par le Wild et qui a complété sa carrière universitaire au printemps dernier, tentera de mêler les cartes au camp d’entraînement.
Dans les buts, Devan Dubnyk, s’il n’a pas retrouvé complètement son niveau exceptionnel de 2015, a affiché de très bonnes statistiques (40 arrêts, 92,3% d’arrêts, 2,25 buts encaissés/match), qui le placent entre la quatrième et la septième place parmi les gardiens titulaires. Avant la fin de saison délicate de l’équipe, il était même dans la conversation pour une nouvelle nomination au trophée Vezina. A ses côtés, comme mentionné précédemment, Darcy Kuemper n’a pas été à la hauteur, ce qui a contraint Dubnyk à débuter à nouveau plus de 60 matches. En fin de saison, Boudreau s’est tourné vers Alex Stalock plutôt que vers Kuemper. L’échantillon est mince (2 matches), mais l’ancien réserviste des Sharks a brillé (94,4% d’arrêts, 1,51 buts encaissés/match) dans une période délicate pour le Wild. Suffisamment pour donner au natif de St. Paul la chance d’être le n°2 cette année. Afin de le concurrencer, Fletcher a signé l’ancien back-up de Tuukka Rask à Boston, le Suédois Niklas Svedberg, qui jouait en KHL ces deux dernières saisons. Si l’un des deux se révèle capable de jouer une trentaine de matches comme les meilleurs réservistes de la Ligue, alors le Wild pourra bénéficier d’un Dubnyk reposé en séries, un facteur non négligeable.
Maintenir la dynamique offensive
L’effet Boudreau sur le noyau offensif de Minnesota a été à la hauteur des attentes. Sur les 7 attaquants les plus utilisés, tous de retour cette saison, 6 ont vu leur production augmenter par rapport à la saison 2015-2016, dont 5 significativement : 69 points (+25) pour Granlund, 65 points (+26) pour Staal, 57 points (+14) pour Niederreiter, 56 points (+14) pour Coyle et 47 points (+24) pour Zucker. A l’exception du vétéran Staal, c’est également un record en carrière pour les 4 autres. Pour les deux autres vétérans composant ce top 7, l’influence du nouvel entraîneur a été moins flagrante : Koivu maintient sa production (58 points, +2, 0,72 point/match, pile sa moyenne en carrière), tandis que Zach Parisé la voit baisser (42 points, -11). Concernant l’ailier américain, c’est une tendance qui dure depuis deux saisons, alors que sa moyenne de points par match est tombée de 0,84 à 0,60. Combinée à des blessures récurrentes le limitant à 70 matches par an, et à un style de jeu qui l’a usé prématurément, il est permis de penser que son influence sur le jeu de son équipe va continuer de diminuer dans les années à venir, contrairement à son salaire mirobolant. Mais ce nuage est pour l’instant le seul dans le nouveau ciel bleu de l’attaque du Wild, si l’on fait grâce au revenant Eric Staal de sa deuxième moitié de saison plus compliquée, avant même que l’équipe dans son ensemble ne frappe un mur.
Le trio Zucker-Koivu-Granlund devrait donc continuer de faire des flammes à égalité numérique : capable de contenir les meilleurs trios adverses et de marquer dès que l’entraîneur adverse a le malheur de ne pas lui opposer sa meilleure ligne, les trois compères utilisent au mieux leur complémentarité, de la vitesse supersonique de Zucker à la créativité et aux mains hors normes de Granlund en passant par la science du jeu de Koivu. Au jeu des unités spéciales, Staal, Parisé et Coyle devraient récupérer un peu plus de temps de glace que Nino, mais il n’est pas dit que Parisé et Coyle encadrent systématiquement Staal à égalité numérique. En fait, ces quatre joueurs devraient être accompagnés du jeune Suédois Joel Eriksson Ek, qui a bien fait lors de ses 15 matches d’audition (7 points) en début et en fin de saison dernière. Avec les départs d’Hanzal et Haula, le poste de troisième centre devrait lui revenir mais, s’il n’est pas tout à fait prêt, Boudreau aura plusieurs solutions de rechange, que ce soit le vétéran Cullen ou Coyle qui a également l’expérience de ce poste. Le dernier poste pour composer ces deux trios tout terrain devrait échoir à un des deux transfuges de Buffalo. La carrière de Tyler Ennis est plutôt sur la pente descendante (13 points en 51 matches), en raison de nombreuses blessures et de lacunes en défensive, mais il reste un joueur talentueux. A l’inverse, Marcus Foligno, qui n’a toujours pas de contrat pour la saison à venir à l’heure où ces lignes sont écrites, est un joueur imposant mais au jeu plus basique, et Boudreau pourrait être tenté de l’utiliser pour compléter un trio avec des joueurs plus talentueux. L’un des deux sera sans doute cantonné au quatrième trio en compagnie de Cullen et de Chris Stewart, seul attaquant du bottom 6 à rempiler. Il faut dire qu’il a donné entière satisfaction puisqu’il est relativement complet tout en apportant ce degré d’intimidation qu’on attend de ce type de joueur.
En bref, le Wild possède 12 joueurs incontestablement étiquetés « NHL » dans leurs rôles respectifs. Cette profondeur est appréciable et souvent gage de succès. Sauf blessures, les ouvertures seront donc limitées. S’il s’agit de faire un intérim de quelques matches, Boudreau se tournera certainement vers un des trois joueurs habitués à faire le trajet AHL-NHL recrutés cet été, Landon Ferraro, Cal O’Reilly ou Kyle Rau. Si l’opportunité est plus conséquente, il pourrait être tenté de lancer Luke Kunin, le premier choix de l’équipe au repêchage de 2016. Enfin, Daniel Winnik, sans contrat après un peu plus d’un an à Washington, est actuellement à l’essai. Lui aussi est un bon joueur de 4e trio, qui pourrait être une assurance au cas où Eriksson Ek ne serait pas tout à fait prêt.
Le lineup probable
Jason Zucker (#16) – Mikko Koivu (#9) – Mikael Granlund (#64)
Zach Parisé (#11) – Eric Staal (#12) – Charlie Coyle (#3)
Marcus Foligno (#17) – Joel Eriksson Ek (#14) – Nino Niederreiter (#22)
Tyler Ennis (#63) – Matt Cullen (#7) – Chris Stewart (#10)
Luke Kunin (# 67)
Ryan Suter (#20) – Jared Spurgeon (#46)
Jonas Brodin (#25) – Matt Dumba (#24)
Gustav Olofsson (#23) – Kyle Quincey (#27)
Mike Reilly (#4)
Devan Dubnyk (#40)
Alex Stalock (#32)
Coach: Bruce Boudreau
MINNESOTA WILD
Création: 1997. Rejoint la NHL en 2000.
Propriétaires: Minnesota Sports & Entertainment, dirigé par Craig Leipold
Patinoire: Xcel Energy Center
Palmarès: aucun.
Equipe affiliée AHL:
Iowa Wild
L’AN DERNIER
2e de la division Centrale et 2e de la Conférence Ouest avec 106 points.
Eliminés en demi-finale de la division Centrale par les Blues de St. Louis (4-1).
Meilleur pointeur : Mikael Granlund (69 points) ; meilleur buteur : Eric Staal (28 buts).
Le joueur à suivre :
MIKAEL GRANLUND
Replacé à l’aile droite de Koivu et Zucker peu avant l’arrivée de Boudreau, Mikael Granlund s’y est définitivement installé, avec brio. Libéré des tâches défensives incombant aux joueurs de centre et dont il s’acquittait avec brio, mais au détriment de sa production offensive, mais aussi plus à même d’éviter le trafic trop dense du centre de la patinoire, le Finnish Baby Jesus a enfin connu une saison à la hauteur des attentes suscitées par son championnat du monde 2011. Avec 69 points, il signe une saison digne des meilleures années des frères Koivu, dont il est en quelque sorte l’héritier par son statut d’icône de la sélection au lion. Avec 26 buts, il prouve également qu’il n’est pas qu’un passeur de génie, doublant au passage son total de la saison précédente…qui était son précédent record ! La crainte existe que le soufflet retombe, comme pour ses trois compères de la génération 1992 ou Staal, mais, sur le papier, l’équipe, quoique remaniée par obligation, ne semble pas moins forte que l’an passé. Pourquoi dans ses conditions Mikke ne pourrait-il pas confirmer son nouveau statut de leader offensif de Minnesota ?
La relève :
Eriksson Ek et Kunin, en attendant Kaprizov
Classement ESPN : 6e.
La relève immédiate a pour tête d’affiche les deux premiers choix du Wild en 2015 et 2016. Le Suédois Joel Eriksson Ek (20e choix en 2015) a déjà joué 15 matches en NHL à sa première saison nord-américaine l’an dernier. Si son jeu complet le destine à conserver son poste de centre, il y a suffisamment de solutions de rechange pour qu’il s’habitue aux rigueurs de la NHL au poste moins exigeant d’ailier. Luke Kunin (15e choix en 2016) présente la même versatilité mais n’a débuté sa carrière professionnelle qu’au printemps dernier, après une belle saison en NCAA avec l’université du Wisconsin. On devrait le voir cette saison, reste à déterminer si c’est pour quelques matches ou pour de bon. En défense, pour Olofsson et Reilly, c’est par contre la saison de la confirmation après deux ans à naviguer entre AHL et NHL.
A plus long terme, les espoirs sont tout aussi prometteurs. Au premier rang se trouve le Russe Kirill Kaprizov, qui a explosé cette saison en KHL, ces 42 points (20 buts) lui permettant de battre le record de la ligue pour un joueur de moins de 20 ans. Le précédent record appartenait à Evgeny Kuznetsov, des Capitals. Kaprizov, repêché au 135e rang en 2015, a également mené la colonne des pointeurs au championnat du monde junior l’hiver dernier. Il a signé cet été un nouveau contrat de 3 ans avec le CSKA Moscou. On ne le verra donc pas tout de suite en NHL, même s’il y aura sans doute la possibilité de négocier pour anticiper sa venue en Amérique du Nord l’été prochain ou le suivant. Deux autres noms sont à suivre : ceux de l’ailier américain Jordan Greenway (50e choix en 2015), qui poursuit sa carrière NCAA à Boston University, et le sniper russe Dmitri Sokolov (196e choix en 2016), qui évolue avec Sudbury en OHL.
Le pronostic de TPPQB
Malgré la fin de saison dernière en glace de boudin, les attentes restent élevées dans le Minnesota. Bruce Boudreau a comblé les espoirs de son DG et des fans, qui voyaient que cette équipe était loin d’exploiter tout son potentiel. Devenu une puissance offensive sans renier son excellence défensive, le Wild était légitimement un des favoris pour remporter la conférence Ouest au mois de février. Et puis, la belle mécanique s’est enrayée sans qu’il soit possible de reprendre le contrôle d’une saison qui s’est achevé par un bref calvaire de 5 matches en séries. Fatalistes, les partisans de l’équipe se demandent quel ciel va leur tomber sur la tête cette année, même si la créativité de Chuck Fletcher permet à l’équipe de maintenir sa compétitivité. Et si, pour une fois, le plan se déroulait sans accroc ? Ce serait une bonne idée, car si de nouveaux espoirs sont prêts à prendre la relève, les contrats de Suter et, surtout, Parisé, risquent de peser lourds dans l’équation d’ici quelques années…